25/1/25

Pourquoi un bon avocat était déjà important dans le passé…

Parfois, nos blogs peuvent être un peu plus légers, bien que… à vous d’en juger…

Les tribunaux et la profession d’avocat ont beaucoup changé au fil des siècles. Alors que Charlemagne devait encore exhorter ses juges à rendre la justice avec sobriété, nos magistrats remplissent aujourd’hui leur fonction avec un grand sens du devoir. Cependant, certains éléments sont restés les mêmes au fil du temps. Du « sac » et du « taureau » à la « marmite » et au « tonneau » : un bon avocat est tout aussi indispensable aujourd’hui qu’il l’était autrefois.

La peine du sac

Bien que notre droit actuel présente certaines similitudes avec le droit romain, certains principes diffèrent considérablement. Par exemple, pendant la République, le père de famille romain, ou « pater familias », détenait une autorité suprême. Il pouvait décider du patrimoine, du mariage et même de la vie de ses enfants.

Le rôle central du « pater familias » faisait du parricide l’un des crimes les plus graves. La punition pour ce crime était, pour le moins, « particulière » et connue sous le nom de « peine du sac » (poena cullei). Le juriste romain Modestin a décrit cette peine en détail :

« La peine pour parricide, telle que prescrite par nos ancêtres, est que le coupable soit battu avec des bâtons tachés de son sang, puis cousu dans un sac avec un chien, un coq, un serpent et un singe, et que le sac soit jeté dans les profondeurs de la mer, c’est-à-dire si la mer est à proximité ; sinon, il est jeté aux bêtes sauvages, selon la Constitution du divin Hadrien. » (Dig. 48.9.9.)

Le taureau

Selon la tradition, l’Athénien Périlaüs aurait inventé un instrument de torture pour Phalaris, le souverain de Sicile. Plus précisément, un taureau en bronze. L’idée était que le prisonnier soit enfermé dans le taureau et brûlé vif. Selon l’inventeur, les cris de l’infortuné produiraient un « mugissement mélodieux ». Cependant, selon le satiriste Lucien, Phalaris n’était « pas amusé » et fit mourir Périlaüs lui-même dans le taureau en bronze.

Bien que la satire de Lucien doive être prise avec prudence, selon la tradition, plusieurs saints auraient péri dans le taureau en bronze. Par exemple, Saint Eustache aurait été bouilli dans le taureau sur ordre de l’empereur Hadrien.

La marmite

Même à la fin du Moyen Âge, des peines « originales » furent imaginées. Les faux-monnayeurs, par exemple, étaient punis par la « mort à la marmite ». Cela impliquait que les condamnés soient bouillis vivants dans une marmite remplie d’huile chaude. Une telle marmite peut encore être « admirée » à Deventer, aux Pays-Bas.

Cependant, le roi anglais Henri VIII trouvait cette méthode également adaptée à d’autres crimes. Lorsqu’un cuisinier empoisonna plusieurs personnes, Henri VIII déclara que l’empoisonnement serait désormais considéré comme un acte de haute trahison et que les coupables devaient être bouillis vivants.

Et le tonneau

Non seulement les crimes graves comme le parricide ou l’empoisonnement étaient punis de manière inhabituelle, mais l’ivresse n’était pas non plus tolérée. Les ivrognes qui troublaient l’ordre public étaient, au Moyen Âge, enfermés dans une « cape d’ivrogne » : un tonneau où seule leur tête dépassait. De plus, pour rendre la peine non seulement humiliante mais aussi douloureuse, ces « tonneaux » étaient parfois équipés de pointes métalliques ou alourdis avec des poids.

Aujourd’hui, les clients ne sont plus brûlés ou bouillis vivants s’ils ont été mal défendus, mais le danger se cache souvent encore dans de petits détails

N’hésitez donc pas à vous rendre à Vanbelle Law Boutique pour toutes vos questions et préoccupations juridiques et fiscales.

Hugo Decker

Junior Associate

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